2011-05-30

S.O.S. Mentor

À chaque fois que je suis sur un filon, un bon filon, le doute m'envahit... Est-ce que ça convient de faire comme ceci ou comme cela? Combien de page est-ce que je dois avoir? La répétition, bon ou mauvais?

Plutôt que de laisser libre cours à ce qui sort tout naturellement en cours d'écriture, voilà que je me pose mille et une questions. Barbant, vraiment barbant, mais pas de découragement bon! Y'aurait pas un ange quelque part spécialisé en littérature pour me conseiller?

Voyez-vous, mon premier chapitre ne contient que quatre pages... pas énorme n'est-ce pas? Et voilà, je suis coincée, je n'arrive pas à continuer de peur d'être "mal" partie...

De toute façon, ma première journée d'écriture est déjà terminée et s'il n'y a pas de longueur minimale requise pour un premier chapitre, et bien, je crois que je le tiens enfin. À suivre  :-s

Imparfaits, libres et heureux... de la théorie à la pratique

Bon. Combien de fois aie-je essayé de tenir ce blogue à jour quotidiennement? Combien de fois aie-je essayé d'adopter une alimentation plus saine, de faire plus d'exercices, ou simplement de me coucher chaque soir assez tôt pour ne pas m'en mordre les doigts le lendemain matin? Pire, combien de fois aie-je remis à demain le seul et unique projet qui me tienne vraiment à coeur : écrire?

Souvent, bien trop souvent. Si souvent en fait que j'en suis venue à me faire moi-même des reproches, à me déprecier et à me décourager à outrance...jusqu'à hier. En fait, jusqu'à ce que je lise enfin une phrase de la plume d'un autre, phrase récompensant indirectement mes efforts. Dans son livre Imparfaits, libres et heureux, Christophe André écrit ce qui suit :

« Une source de démotivation classique dans nos efforts sur le long cours, ce sont ces moments où l'on se voit reculer et revenir à nos vieux démons. "Chassez le naturel, et il revient au galop." Je déteste cette formule, pleine de malveillance envers qui fait des efforts de changement. Ne la laissez pas vous impressionner. Les retours en arrière sont normaux, dans tous les apprentissages. Même des efforts de changement bien conduits, avec sincérité et volonté, avec la bonne méthode, dans la bonne direction, n'empêcheront pas le retour de vieux démons, sous l'effet de la fatigue, de la répétition des problèmes, de la confrontation à une situation qui nous laisse particulièrement démunis, ou tout simplement d'une certaine négligence. C'est normal : ces reviviscences du mal ne signifient pas que nos efforts ont été vains ou que le changement est impossible. Cela signifie juste que la vie est dure, et que lorsqu'on est fragile, il faut prendre soin de soi.»

Bien d'accord avec vous, moi aussi je la déteste cette formule M. André, et on ne m'y reprendra plus. Je ne mange peut-être pas encore de 8 à 10 portions de fruits et légumes par jour, mais j'en mange 5 à 6, ce qui est déjà bien mieux que ce dont était composé mon menu quotidien il y a deux ans. Je ne m'entraîne peut-être pas encore aussi souvent que je le voudrais, mais je m'entraîne, ce qui ne m'effleurait même pas l'esprit il y a trois ans. J'ai peut-être du mal à avoir la discipline nécessaire pour tenir ce blogue ou écrire quotidiennement et ainsi croire en mon rêve de devenir auteure, mais au moins, j'ai recommencé à écrire et j'ai entrepris certaines démarches pour m'aider à réaliser mon projet.

Non, je ne suis pas parfaite, et je suis encore loin de là où je voudrais être, mais je m'améliore chaque jour un peu plus et je suis très fière d'avoir changé ceci et cela, par ci, par là. Je prends ma vie en main un jour à la fois et je me félicite pour tout ce que j'ai pu accomplir jusqu'à maintenant et pour tout ce que je vais accomplir au cours des jours et des semaines à venir parce que je sais avoir ce qu'il me faut pour réussir.


Voilà!