2011-03-05
J'oubliais!
Et comme si ce n'était pas assez, j'ai lâché l'université par "insupportabilité généralisée".... SANS COMMENTAIRE...
La promesse
J’ai voulu me geler, me paralyser, non pas à coup de barbituriques ou d’amphétamines, mais à coup de projets prenants et d’horaire dément… en bref, tout ça simplement pour repousser un sentiment d’échec dont j’avais dès le départ pressenti les relents et qui allait inévitablement me rattraper… tenter de me faire sombrer.
Je me suis fait croire qu’un semblant de sentiment d’utilité envers les autres, envers la société, allait m’empêcher de ressentir le vide, un vide semblable à celui qu’expérimente un lecteur à la fin d’un bouquin littéralement vibrant, lorsqu’il retourne à sa vie, quittant un univers n’ayant jamais été vraiment sien.
La vie de « jet set » que j’avais en d’autres temps décidé d’endosser pour ensuite en arriver à m’en horripiler fait toujours sentir son emprise. Les plans que j’avais fait miens et que j’ai abandonnés derrière laissent poindre en moi nostalgie, amertume et doute. Attention ici par contre aux méprises.
Rien en ce monde ne pourrait m’inciter à revenir en arrière, me faire regretter la cage dorée dans laquelle je m’étais enfermée, le rôle cristallisé, à jamais fixé, que je m’y étais créé. Pourtant, pourtant, rien en ce monde ne m’indique maintenant par où commencer pour découvrir ce qu’aurait été ma vie si, jadis, je ne m’étais pas entêtée à me faire aimer d’un bloc de béton armé.
Aurais-je acquis l’assurance qui me fait tant défaut aujourd’hui? Aurais-je été habitée par une confiance dont l’absence se fait désormais cruellement sentir? Aurais-je eu le visage épanoui, le regard entendu et le sourire serein de ces femmes qui permettent de marquer la supériorité intrinsèque d’une beauté naturelle, voire sauvage, de toutes ces beautés préfabriquées? Impossible de le savoir.
Si, comme le dicton le suppose, il se veut y avoir un début à toute chose, voilà sans doute où il me faut commencer… reprendre là où j’ai un jour fait l’erreur de mettre mes espoirs, ma valeur, dans le regard que me renvoyait quelqu’un d’autre… là où j’ai un jour fait l’erreur d’aimer un être qui me faisait sentir si belle plutôt que d’aimer la belle demoiselle qui luttait déjà pour son droit d'exister.
C’est donc ainsi que je me promets aujourd’hui d’être au centre de ma propre existence et de faire de moi ma plus noble priorité.
Je me suis fait croire qu’un semblant de sentiment d’utilité envers les autres, envers la société, allait m’empêcher de ressentir le vide, un vide semblable à celui qu’expérimente un lecteur à la fin d’un bouquin littéralement vibrant, lorsqu’il retourne à sa vie, quittant un univers n’ayant jamais été vraiment sien.
La vie de « jet set » que j’avais en d’autres temps décidé d’endosser pour ensuite en arriver à m’en horripiler fait toujours sentir son emprise. Les plans que j’avais fait miens et que j’ai abandonnés derrière laissent poindre en moi nostalgie, amertume et doute. Attention ici par contre aux méprises.
Rien en ce monde ne pourrait m’inciter à revenir en arrière, me faire regretter la cage dorée dans laquelle je m’étais enfermée, le rôle cristallisé, à jamais fixé, que je m’y étais créé. Pourtant, pourtant, rien en ce monde ne m’indique maintenant par où commencer pour découvrir ce qu’aurait été ma vie si, jadis, je ne m’étais pas entêtée à me faire aimer d’un bloc de béton armé.
Aurais-je acquis l’assurance qui me fait tant défaut aujourd’hui? Aurais-je été habitée par une confiance dont l’absence se fait désormais cruellement sentir? Aurais-je eu le visage épanoui, le regard entendu et le sourire serein de ces femmes qui permettent de marquer la supériorité intrinsèque d’une beauté naturelle, voire sauvage, de toutes ces beautés préfabriquées? Impossible de le savoir.
Si, comme le dicton le suppose, il se veut y avoir un début à toute chose, voilà sans doute où il me faut commencer… reprendre là où j’ai un jour fait l’erreur de mettre mes espoirs, ma valeur, dans le regard que me renvoyait quelqu’un d’autre… là où j’ai un jour fait l’erreur d’aimer un être qui me faisait sentir si belle plutôt que d’aimer la belle demoiselle qui luttait déjà pour son droit d'exister.
C’est donc ainsi que je me promets aujourd’hui d’être au centre de ma propre existence et de faire de moi ma plus noble priorité.
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