Résolution... Le terme résolution a de bien nombreuses définitions :
Détermination, caractère d’une personne résolue. Décision. Opération par laquelle l’esprit résout un problème, une difficulté. Bla, bla, bla.
À chaque année, vient ce moment où les gens en sont à prendre des résolutions pour l’année suivante, décisions mêmes qui, bien souvent, sont oubliées, jetées aux ordures, écrasées par le quotidien, moins d’un mois après qu’elles aient été prises. Loin de me considérer mieux que quiconque, je fais partie de ces personnes qui manquent de volonté, de temps, de persévérance et de courage pour mener à bien ce qui leur tient à cœur ou pour se débarrasser de leurs mauvaises habitudes qui les fatiguent tant. Par exemple, j’ai créé ce blogue il y a cinq mois en me faisant la promesse d’y écrire chaque semaine. Erreur, j’ai abandonné en une semaine seulement. Pathétique non? Depuis, j’ai de nouveau été happée par mon quotidien, incapable de trouver du temps à consacrer à cette passion qui m’habite pourtant depuis des années : écrire!
Vais-je faire mieux une fois le 1er janvier passé? Vais-je cette année tenir les quelques résolutions qui me trottent en tête depuis que ma vie a pris un tel tournant? Ce n’est pas si sorcier pourtant : écrire pour le mental, m’entraîner & marcher pour le physique, pratiquer le piano et la photographie pour la créativité. J’aimerais me convaincre que cette année, oui, cette année, j’y arriverai, et pourtant, ma volonté menace déjà de me faire défaut, mon corps, mon esprit, TOUT ce qui me compose ne cesse de s’écrier « JE SUIS FATIGUÉ MOI BON SANG!! » et c’est d’autant plus vrai depuis que la frénésie du temps des Fêtes est amorcée.
Au travers de toutes mes obligations (et encore, je n’ai même pas d’enfants), je ne sais plus où donner de la tête. Dîner par ci, souper par là, ami(e)s à distance à appeler ici, le train-train ménager à continuer malgré cela, déplacements dans la famille aussi, 4-5 heures de sommeil pour résultat. Folie, folie, que de la folie. Autre résolution : chaque année, je me promets d’en prendre moins, chaque année, à l’aube du nouvel an, j’en ai déjà au-delà de mes capacités à moi. En ce 29 décembre, est-ce différent cette fois-ci? Pas le moins du monde, la demoiselle en a ras-le-bol et elle ne sait toujours pas comment elle survivra par delà le minuit tant attendu… Pathétique, pathétique… À quand le respect de soi-même avant celui des autres, à quand l’abolition des obligations morales qui font tourner certains d’entre nous en bourrique en ces temps de supposée célébrations? À quand le piétinement de cette redevance à ceux qui nous donnent matériel mais nous demandent servitude en échange. À quand le courage du « Non, je n’y serai pas, excusez-moi, mais j’ai des limites et ça en fait simplement trop pour moi ».
Je suis d’accord qu’il est important de faire certains sacrifices parfois, et d’autant plus pour le plaisir que nous pouvons alors voir dans les yeux de nos proches par moment, mais delà à revenir du nouvel an lessivée, surmenée et plus acariâtre que jamais (sans compter tout ceux qui ont pu être écorchés au passage), NON, trop, c’est TROP.
Si j’avais une résolution à prendre, la meilleure cette année serait sans doute d’apprendre à me respecter moi mais le problème c’est que des résolutions, je n’en prends plus, de toute façon, je ne les tiens pas.