2011-07-12

Eh oui... eh non...

Je ne sais plus... Dois-je y croire, dois-je me mettre à en rêver? Sortir des sentiers battus...encore?

Chercher à obtenir ce que l'on veut peut parfois paraître bien plus effrayant que de poursuivre dans une voie qui ne nous satisfait pourtant pas. Mon rêve est sur le point de se réaliser, ou de s'effondrer, et pourtant, ce n'est pas tant la joie qui m'habite qu'un état d'ambivalence qui frôle l'anxiété. Est-ce que ça va fonctionner ou bien je rêve en couleur pour rien? Si ça fonctionne, vais-je être à la hauteur? Vais-je réussir à le mener à bien mon projet ou je ne vais que perdre une année de plus à caresser cette douce folie d'écrire un jour un livre? Suis-je faite pour ce métier? Aie-je les reins assez solide pour vivre les hauts et les bas que cela suppose?

Oui....... non...... disons plutôt "ouin" alors.... Quoi? N'est-ce pas là la contraction d'un oui qui tire sur le non? C'est exactement mon cas!

2011-06-16

Le vent tourne

D'accord, la vie m'envoie une nouvelle fois une leçon : il n'y a pas de démarches inutiles, tout geste posé à sa raison d'être, et les actions que nous prenons un jour finissent inévitablement par aboutir.

Une fois dans ma vie, j'avais fait le pari de mettre "tous mes oeufs dans le même panier", ce que j'avais regretté amèrement : plutôt que de décrocher un emploi génial, que j'étais pourtant si certaine d'obtenir, je m'étais retrouvée avec un emploi médiocre parce que j'avais laissé passer d'autres opportunités convenables, trop avide de décrocher l'Emploi du siècle.

Évidemment, j'avais appris, on ne m'y reprendrais plus. Néanmoins, depuis les derniers mois, même si je multipliais les démarches, tout semblait aller de travers. Je ne décrochais pas d'emploi dans mon domaine (que je n'apprécie pas particulièrement, mais qui a tout le même l'avantage de me permettre de bien gagner ma croûte), je ne savais toujours pas quoi faire de ma vie mis à part écrire, ce qui, je vous l'accorde, se révèle être une profession plutôt incertaine, et je désespérais de trouver ma voie, ni plus ni moins.

Mais voilà que le vent tourne. En moins de deux semaines, trois employeurs potentiels m'ont approché avec de possibles offres à venir; sur les conseils d'une amie, je me suis présentée à un centre d'emploi où une conseillère m'a proposé de m'aider à réaliser mon rêve d'écrire un livre; et j'ai même été aiguillée vers un programme d'orientation qui, je l'espère, m'aidera à prendre une nouvelle direction professionnelle de manière à en tirer plus de satisfaction.

Les mots me manquent, enfin, de l'espoir, merci la vie!

2011-05-30

S.O.S. Mentor

À chaque fois que je suis sur un filon, un bon filon, le doute m'envahit... Est-ce que ça convient de faire comme ceci ou comme cela? Combien de page est-ce que je dois avoir? La répétition, bon ou mauvais?

Plutôt que de laisser libre cours à ce qui sort tout naturellement en cours d'écriture, voilà que je me pose mille et une questions. Barbant, vraiment barbant, mais pas de découragement bon! Y'aurait pas un ange quelque part spécialisé en littérature pour me conseiller?

Voyez-vous, mon premier chapitre ne contient que quatre pages... pas énorme n'est-ce pas? Et voilà, je suis coincée, je n'arrive pas à continuer de peur d'être "mal" partie...

De toute façon, ma première journée d'écriture est déjà terminée et s'il n'y a pas de longueur minimale requise pour un premier chapitre, et bien, je crois que je le tiens enfin. À suivre  :-s

Imparfaits, libres et heureux... de la théorie à la pratique

Bon. Combien de fois aie-je essayé de tenir ce blogue à jour quotidiennement? Combien de fois aie-je essayé d'adopter une alimentation plus saine, de faire plus d'exercices, ou simplement de me coucher chaque soir assez tôt pour ne pas m'en mordre les doigts le lendemain matin? Pire, combien de fois aie-je remis à demain le seul et unique projet qui me tienne vraiment à coeur : écrire?

Souvent, bien trop souvent. Si souvent en fait que j'en suis venue à me faire moi-même des reproches, à me déprecier et à me décourager à outrance...jusqu'à hier. En fait, jusqu'à ce que je lise enfin une phrase de la plume d'un autre, phrase récompensant indirectement mes efforts. Dans son livre Imparfaits, libres et heureux, Christophe André écrit ce qui suit :

« Une source de démotivation classique dans nos efforts sur le long cours, ce sont ces moments où l'on se voit reculer et revenir à nos vieux démons. "Chassez le naturel, et il revient au galop." Je déteste cette formule, pleine de malveillance envers qui fait des efforts de changement. Ne la laissez pas vous impressionner. Les retours en arrière sont normaux, dans tous les apprentissages. Même des efforts de changement bien conduits, avec sincérité et volonté, avec la bonne méthode, dans la bonne direction, n'empêcheront pas le retour de vieux démons, sous l'effet de la fatigue, de la répétition des problèmes, de la confrontation à une situation qui nous laisse particulièrement démunis, ou tout simplement d'une certaine négligence. C'est normal : ces reviviscences du mal ne signifient pas que nos efforts ont été vains ou que le changement est impossible. Cela signifie juste que la vie est dure, et que lorsqu'on est fragile, il faut prendre soin de soi.»

Bien d'accord avec vous, moi aussi je la déteste cette formule M. André, et on ne m'y reprendra plus. Je ne mange peut-être pas encore de 8 à 10 portions de fruits et légumes par jour, mais j'en mange 5 à 6, ce qui est déjà bien mieux que ce dont était composé mon menu quotidien il y a deux ans. Je ne m'entraîne peut-être pas encore aussi souvent que je le voudrais, mais je m'entraîne, ce qui ne m'effleurait même pas l'esprit il y a trois ans. J'ai peut-être du mal à avoir la discipline nécessaire pour tenir ce blogue ou écrire quotidiennement et ainsi croire en mon rêve de devenir auteure, mais au moins, j'ai recommencé à écrire et j'ai entrepris certaines démarches pour m'aider à réaliser mon projet.

Non, je ne suis pas parfaite, et je suis encore loin de là où je voudrais être, mais je m'améliore chaque jour un peu plus et je suis très fière d'avoir changé ceci et cela, par ci, par là. Je prends ma vie en main un jour à la fois et je me félicite pour tout ce que j'ai pu accomplir jusqu'à maintenant et pour tout ce que je vais accomplir au cours des jours et des semaines à venir parce que je sais avoir ce qu'il me faut pour réussir.


Voilà!

2011-03-05

J'oubliais!

Et comme si ce n'était pas assez, j'ai lâché l'université par "insupportabilité généralisée".... SANS COMMENTAIRE...

La promesse

J’ai voulu me geler, me paralyser, non pas à coup de barbituriques ou d’amphétamines, mais à coup de projets prenants et d’horaire dément… en bref, tout ça simplement pour repousser un sentiment d’échec dont j’avais dès le départ pressenti les relents et qui allait inévitablement me rattraper… tenter de me faire sombrer.


Je me suis fait croire qu’un semblant de sentiment d’utilité envers les autres, envers la société, allait m’empêcher de ressentir le vide, un vide semblable à celui qu’expérimente un lecteur à la fin d’un bouquin littéralement vibrant, lorsqu’il retourne à sa vie, quittant un univers n’ayant jamais été vraiment sien.

La vie de « jet set » que j’avais en d’autres temps décidé d’endosser pour ensuite en arriver à m’en horripiler fait toujours sentir son emprise. Les plans que j’avais fait miens et que j’ai abandonnés derrière laissent poindre en moi nostalgie, amertume et doute. Attention ici par contre aux méprises.

Rien en ce monde ne pourrait m’inciter à revenir en arrière, me faire regretter la cage dorée dans laquelle je m’étais enfermée, le rôle cristallisé, à jamais fixé, que je m’y étais créé. Pourtant, pourtant, rien en ce monde ne m’indique maintenant par où commencer pour découvrir ce qu’aurait été ma vie si, jadis, je ne m’étais pas entêtée à me faire aimer d’un bloc de béton armé.

Aurais-je acquis l’assurance qui me fait tant défaut aujourd’hui? Aurais-je été habitée par une confiance dont l’absence se fait désormais cruellement sentir? Aurais-je eu le visage épanoui, le regard entendu et le sourire serein de ces femmes qui permettent de marquer la supériorité intrinsèque d’une beauté naturelle, voire sauvage, de toutes ces beautés préfabriquées? Impossible de le savoir.

Si, comme le dicton le suppose, il se veut y avoir un début à toute chose, voilà sans doute où il me faut commencer… reprendre là où j’ai un jour fait l’erreur de mettre mes espoirs, ma valeur, dans le regard que me renvoyait quelqu’un d’autre… là où j’ai un jour fait l’erreur d’aimer un être qui me faisait sentir si belle plutôt que d’aimer la belle demoiselle qui luttait déjà pour son droit d'exister.
C’est donc ainsi que je me promets aujourd’hui d’être au centre de ma propre existence et de faire de moi ma plus noble priorité.

2011-02-22

?...?...?...?...?

Les questionnements, c’est déprimant et la déprime, bien c’est barbant. Mais que devrais-je faire avec tous ces questionnements si ce n’est, justement, que de tenter d’y répondre? Et que faire si, en tentant d’y répondre, je ne réussis qu’à déprimer davantage?
Où se terre donc le ver solitaire qui me consume de l’intérieur? Solitaire, c’est ce que je présume, mais peut-être sont-ils plusieurs à se nourrir de mon positivisme d’office pour faire de moi un être léthargique dépourvu de toute ambition.

J’ai déjà eu des rêves, mais je doute qu’un jour ils aient vraiment été miens. Je me suis toujours conformée à ce qu’il fallait faire, à ce que devait être une « vie réussie », et quand j’en ai eu assez, quand je n’ai plus su faire autre chose que de rendre les armes sous peine d’étouffer, j’ai tout simplement explosé chaotiquement, sans que quiconque puisse comprendre d’où tout cela provenait. Mais maintenant que j’ai foutu en l’air ce qu’était ma vie « si réussie », je ne sais plus quelle direction prendre, il ne me reste qu’en de brefs instants un mince filet de conscience refaisant surface, une idée brumeuse de qui je suis et de ce que je veux faire de ma vie qui a tôt fait de redisparaître dans les abîmes de ma confusion.

À la minute où j’ai cessé de croire au modèle préfabriqué de ce que devait être la vie, j’ai perdu ma boussole, préfabriquée elle aussi. Je n’ai plus su vers quoi me diriger, ce qui valait la peine d’être vécu, quels étaient mes rêves s’ils ne devaient plus être ceci ou cela, le néant, un trou noir. Que voulais-je vraiment faire de ma vie désormais? Surtout, pour quels motifs? Pour moi ou pour les autres? Parce que j’en ai envie ou parce que cela paraît bien?

Est-ce normal d’avoir l’impression, lors d’une remise en question, d’être encore plus mal en point et perdu qu’avant d’avoir pris la décision de tenter une réorientation? À en voir comment je me sens aujourd’hui, on dirait bien que oui…